La Bourse est fascinante. Avec pas plus de quatre ou cinq clics, tu peux être propriétaire d’une action ou de t’en séparer.
En d’autres termes, tu peux devenir co-propriétaire d’une compagnie en quelques secondes. Ou de t’en débarrasser, si tu penses qu’il est temps de vendre ton business. Tant que tu es propriétaire, la valeur de ton action va être liée à l’évolution de l’entreprise.
Ça serait donc bien d’avoir les idées claires sur ce qu’est une entreprise. Tu es propriétaire de quoi, en fait? C’est quoi un business? Suis le guide avec Investi.
Les éléments d’un business
Dans Le Personal MBA, Josh Kaufman fait une bonne synthèse de la définition d’une entreprise.
« Un business est un système reproductible qui:
- Crée et fournit quelque chose de valeur…
- Que d’autres personnes veulent ou dont elles ont besoin…
- À un prix qu’elles veulent bien payer…
- De manière à satisfaire les besoins et les attentes des clients…
- De sorte que l’entreprise génère suffisamment de bénéfices pour que les propriétaires puissent poursuivre leurs activités. »
Tous les éléments sont importants. Si l’un d’entre eux manque à l’appel, il ne s’agit pas d’un business. Une activité qui ne crée pas de valeur pour les autres est un loisir. Si personne n’en veut, c’est un fiasco. Si l’activité ne vend pas la valeur qu’elle crée, c’est de la charité. Qu’elle ne tienne pas ses promesses quant aux attentes des clients, et c’est une arnaque. Enfin, si elle ne génère pas de bénéfices, elle fera faillite d’ici peu.
Un business est donc un système organisant des ressources
On a donc un système qui organise ses ressources pour créer et vendre de la valeur afin de résoudre les besoins de ses clients, tout en générant suffisamment de bénéfices pour ses propriétaires pour que ces derniers soient enthousiastes de poursuivre l’activité.
En tant qu’investisseur, ton job est donc d’avoir l’idée la plus claire possible de comment ton business organise ses ressources pour répondre aux besoins de ses clients tout en générant des bénéfices. D’être clair sur la valeur apportée aux clients. De prévoir si ces derniers continueront de vouloir de tes produits. De savoir si tu pourras maintenir tes prix. D’avoir les ressources en place pour réaliser les promesses faites au client. Enfin, de te rendre compte si les bénéfices en valent la chandelle, ou si tu serais mieux loti ailleurs.
« Vaste programme », tu me diras. « Mais comment avoir la moindre idée de tout cela? Je ne suis qu’un petit investisseur. Je n’ai jamais travaillé dans cette compagnie; j’aurais bien du mal à savoir comment elle s’organise et encore moins d’en estimer les bénéfices… »
La langue du business
Ça tombe bien, parce qu’on a créé un langage spécifiquement dans ce but. Qui permet de voir comment n’importe quel business organise ses ressources. Une langue qui permet d’analyser à quel point l’entreprise est bien organisée. De voir si elle est rentable, ou bien si le jeu n’en vaut pas la chandelle. Ce langage, c’est la comptabilité. Si la réalité du terrain est le business, la compta est la carte qui te permet de t’orienter sur ce terrain.
Je te vois venir. Tu vas me dire que la compta, c’est dur et c’est compliqué. Que c’est ennuyeux. Qu’en plus, c’est rempli de jargon. (Sur ce dernier point, tu n’as pas forcément tort.)
Mais je ne suis pas d’accord. On verra à la fin de l’article qu’avec un business hyper simple – un stand de hot-dogs – tu peux comprendre rapidement 90 pour cent de tout ce qu’il y a d’important en compta. Le reste, on l’approfondira à l’avenir.
Le but de la compta, c’est de savoir comment ton business organise ses ressources pour créer de la valeur et générer des bénéfices. En particulier, en tant qu’investisseur, tu t’intéresse par la quantité de cash que le business va pouvoir générer et comment ce cash est utilisé. La bonne nouvelle, c’est que la plupart des compagnies suivent un schéma similaire.
L’exemple est inspiré de l’excellent livre The five rules for successful stock investing de Pat Dorsey.
Suivons le guide!

Où va le cash:
- Un groupe d’investisseurs (des actionnaires ou des créanciers) fournissent des capitaux (c’est-à-dire du cash) à la compagnie.
- On va investir les capitaux dans des actifs immobilisés – un gros mot qui désigne les bâtiments, terrains, usines et machines; en bref, tout ce dont le business a besoin pour créer ses produits.
- Les actifs immobilisés vont produire un inventaire de produits.
- Cet inventaire est soit vendu au comptant (le client paie immédiatement)…
- …ou bien a crédit. Dans ce cas, les comptes clients gardent la trace de combien chaque client doit à la compagnie.
- Au bout d’un moment,l’entreprise collecte les dettes de chaque client.
Une fois que l’entreprise a collecté l’argent des ventes, elle peut utiliser le cash de plein de façons:
- Elle peut décider de réinvestir dans la production afin de créer plus de produits à vendre.
- Elle peut aussi décider d’investir dans plus d’actifs – par exemple, agrandir sa capacité en investissant dans une nouvelle usine.
- La compagnie devra aussi s’acquitter de l’impôt sur les bénéfices.
- Enfin, elle devra rémunérer ses investisseurs – sous forme d’intérêt si elle est endettée, ou bien de dividende pour les actionnaires.
C’est tout. C’est aussi simple que cela.
Tout ce que la comptabilité va faire, c’est décrire ce processus et noter les quantités impliquées à chaque étape. Faut-il beaucoup d’investissements? De combien d’inventaire dispose la compagnie? Combien y a-t-il eu de ventes? Au comptant ou à crédit? Combien de taxes doit payer l’entreprise? À la fin, combien reste-t-il aux investisseurs?
Où trouver les rapports financiers
En tant qu’investisseur, ta carte du business sera constituée principalement de trois documents comptables (le jargon dirait états financiers):
- Le bilan
- Le compte de résultat
- Le tableau des flux de trésorerie
Où les trouver? Tu obtiendras ces informations sur le site web des relations avec les investisseurs de l’entreprise que tu suis. S’il s’agit d’une entreprise française, les trois documents sont disponibles dans un rapport appelé Document d’enregistrement universel. Par exemple, tu peux trouver le document de L’Oréal ici. Si tu veux investiguer une compagnie américaine, tu peux aller soit sur le site de la SEC (Securities and Exchange Commission), soit directement sur le site des relations avec les investisseurs de la société. Cherche un document appelé le 10-K (c’est le rapport annuel), ou le 10-Q (le rapport trimestriel). Par exemple, tu trouveras à cette adresse les rapports comptables de Microsoft.
Il y a donc trois principaux états financiers. Le bilan, le compte de résultat et le tableau des flux de trésorerie. Ce sont eux qui vont te permettre d’évaluer la performance de ton business.
Le bilan te dit ce que la compagnie possède (les actifs) et ce qu’elle doit (le passif) à un moment donné. Il te permet de connaître la stabilité financière et la robustesse du business.
Le compte de résultat indique combien de bénéfices ou de pertes comptables la compagnie a réalisé sur une année ou un trimestre. Contrairement au bilan, qui est une photo instantanée de la compagnie, le compte de résultat va compter les recettes et les dépenses sur une période donnée – une année fiscale par exemple.
Enfin, il y a le tableau des flux de trésorerie. Il tient le rapport de tout le cash qui est entré ou sorti de la compagnie sur la même période.
Il y a profit et profit
« Attends une minute », tu me diras. « Pourquoi est-ce qu’on a besoin de deux documents – le compte de résultat et celui des flux de trésorerie – pour voir si un business est profitable? S’il génère des bénéfices, on devrait voir la même chose, non? »
Pas tout à fait. La différence tient dans un des principes bizarres de la comptabilité, appelé comptabilité d’exercice. Il consiste à dire qu’une vente est une vente – elle doit être enregistrée lorsque le transfert de service ou de produit a lieu, même si le client n’a pas encore payé. Tant qu’il est raisonnable de penser que le client va payer, la compagnie doit enregistrer la vente dans le compte de résultat.
Le tableau des flux de trésoreries ne s’occupe au contraire que du cash qui entre et qui sort de la compagnie. Il enregistre donc le moment exact où la société règle ses factures, ou bien reçoit le règlement de ses clients.
On pourrait imaginer une situation où une compagnie annoncerait des ventes faramineuses sans avoir reçu le moindre paiement. Ça ne serait pas terrible, et tu aimerais bien pouvoir faire la distinction. C’est pour cela que le tableau de flux de trésorerie existe.
Mais assez parlé. Je t’ai promis que la comptabilité n’est pas si compliquée et il est temps de le prouver. Encore une fois, l’exemple qui va suivre est tiré du livre The five rules for successful stock investing de Pat Dorsey, qui est une excellente ressource pour apprendre les bases de la compta.
Un business hyper simple: le stand de hot-dogs
C’est le 14 juillet et le jeune Arthur a décidé de se faire un peu d’argent de poche. Il a décidé de monter un stand pour vendre des hot-dogs dans la rue le long de la parade. Pour lancer son opération, Arthur a emprunté 100€ à la Banque Nationale de Papa et Maman.
1) Emprunt de 100€ à la banque nationale de Papa et Maman
Actif | Avant | Changement | Après |
---|---|---|---|
Liquidités disponibles | 0 | +100 | 100 |
Passif | |||
Dette de long terme | 0 | +100 | 100 |
Ensuite, Arthur va dépenser 70€ dans du bois, des clous et de la peinture pour assembler son stand. Il va aussi acheter une pince pour retourner les saucisses. (Il a emprunté le grill de papa pour cuire les saucisses). Et il va aussi acheter 20€ de saucisses, des baguettes de pain, du ketchup, de la moutarde, du charbon et du liquide pour allumer le grill. Il garde les 10€ restants pour rendre la monnaie aux clients.
2) Achat d’inventaire et d’actifs immobilisés
Actif | Avant | Changement | Après |
---|---|---|---|
Liquidités disponibles | 100 | -90 | 10 |
Inventaire | 0 | +20 | 20 |
Actifs Immobilisés | 0 | +70 | 70 |
Il a dépensé 90€, mais cet argent n’a pas disparu. Il a été transformé en actifs et en inventaire. Dans le tableau, les 70€ qu’il a dépensé pour stand de hot-dog et les pinces figurent dans les « Actifs Immobilisés », tandis que les 20€ de saucisses, sauces et pain figurent à la ligne « Inventaire ». Les 10€ de cash restant sont mentionnés à la ligne « Liquidités disponibles. »
Si Arthur avait à dresser un compte de bilan, il ressemblerait à cela:
Bilan Initial
Actif | |
---|---|
Liquidités disponibles | 10 |
Comptes clients | 0 |
Inventaire | 20 |
Actifs Immobilisés | 70 |
Total Actif | 100 |
Passif | |
Comptes à payer | 0 |
Dette de long terme | 100 |
Fonds Propres | |
Bénéfices non distribués | 0 |
Dépenses de dépréciation | 0 |
Total Passif | 100 |
Arthur ouvre son stand de hot-dogs pendant que la foule se rassemble pour la parade et il vend 30 hot-dogs à 1€ pièce. À midi, la moitié des saucisses, du pain, des sauces et du charbon ont été utilisés. Pour Arthur, le « Coût des marchandises vendues » est de 10€, c’est-à-dire la moitié des 20€ qu’il avait dépensé pour créer son inventaire.
Sept clients n’avaient pas de monnaie sur eux et Arthur a bien voulu leur vendre à crédit. En conséquence, il va enregistrer 7€ dans les comptes clients – c’est l’argent que les clients doivent à Arthur.
3) Vente de 30 hot-dogs à 1€ pièce (valeur: 10€ d’inventaire), dont 7 hot-dogs ont été vendus à crédit (le cash n’a pas encore été reçu)
Actif | Avant | Changement | Après |
---|---|---|---|
Liquidités disponibles | 10 | +23 | 33 |
Comptes clients | 0 | +7 | 7 |
Inventaire | 20 | -10 | 10 |
L’après midi arrive et Arthur est à cours de pain. Il doit aller rapidement à l’épicerie du coin pour en racheter. Mais un peu étourdi, il réalise qu’il a oublié l’argent au stand. Il promet alors à l’épicier qu’il le paiera lundi quand le business de hot-dog aura ralenti. Arthur doit enregistrer 5€ dans les « Comptes à payer ». C’est l’argent qu’il doit à l’épicier pour le pain.
4) Achète 5€ de pain à crédit
Actif | Avant | Changement | Après |
---|---|---|---|
Liquidités disponibles | 33 | 0 | 33 |
Inventaire | 10 | +5 | 15 |
Passif | |||
Comptes à payer | 0 | +5 | 5 |
À la fin de la journée, Arthur se rend compte que ses pinces pour tourner les saucisses ne marchent plus aussi bien qu’avant – ça lui prend plus de temps à griller ses hot-dogs. Le terme comptable pour l’usure des objets et la dépréciation, qui nous permet d’enregistrer que l’équipement d’Arthur n’est plus aussi performant qu’il ne l’était au départ. Mais la dépréciation est un vrai coût pour le business, au même niveau que l’achat de saucisses et de pain. Au bout d’un moment, Arthur devra racheter de nouvelles pinces s’il veut continuer son business. Comme tous les coûts doivent être enregistrés, nous notons 1€ de dépréciation.
4) Note l’usure des pinces à saucisses
Actif | Avant | Changement | Après |
---|---|---|---|
Actifs Immobilisés, Net | 70 | -1 | 69 |
Après une bonne journée de business, le compte de résultat et le bilan d’Arthur sont présentés ci-dessous.
Bilan
Actif | Initial | Final |
---|---|---|
Liquidités disponibles | 10 | 33 |
Comptes clients | 0 | 7 |
Inventaire | 20 | 15 |
Actifs Immobilisés | 70 | 69 |
Total Actif | 100 | 124 |
Passif | ||
Comptes à payer | 0 | 5 |
Dette de long terme | 100 | 100 |
Fonds Propres | ||
Bénéfices non distribués | 0 | 20 |
Dépense de dépréciation | 0 | -1 |
Total Passif | 100 | 124 |
Compte de Résultat
Chiffre d’affaire | 30 |
---|---|
– Coût des biens vendus | 10 |
– Dépréciation | 1 |
Bénéfice Net | 19 |
Si tu es attentif, tu auras remarqué que même si le bénéfice net d’Arthur est de 19€, le cash disponible dans le bilan d’Arthur a augmenté de 23€ (de 10 à 33). Pourquoi cette différence?
On va le comprendre en créant le tableau des flux de trésorerie à partir du bilan et du compte de résultat. Ça te permettra de vraiment comprendre les mécanismes de la compta.
Pour comprendre combien de cash le business d’Arthur a vraiment généré, il faut partir de ses 19€ de bénéfices.
Dépréciation
Pour arriver à ses profits en cash, il faut d’abord ré-ajouter les 1€ de dépréciation. En fait, bien que les pinces aient commencé à s’user (ce que la dépense de dépréciation mesure), Arthur n’a pas encore eu à payer 1€ en cash pour couvrir l’usure des pinces. Il devra remplacer les pinces à l’avenir, mais pour l’instant il a toujours une paire un peu usée et surtout il a tout son cash.
C’est la différence fondamentale entre les bénéfices comptables et les profits en cash. Les bénéfices comptables font correspondre les recettes (les ventes de hot-dogs) aux dépenses (l’usure des pinces) autant que possible, tandis que les profits en cash ne mesurent que les liquidités qui sont entrées et sorties du business.
Inventaire
Ensuite, nous devons prendre en compte qu’Arthur a utilisé la moitié de son inventaire de saucisses et de pain et qu’il a du aller acheter 5€ supplémentaires d’inventaire. Son inventaire est passé de 20€ à 10€ et finalement à 15€. La baisse nette d’inventaire de 20€ à 15€ est une source de liquidités. Avant de se lancer, Arthur avait 20€ de capital lié à son inventaire et à la fin de la journée il n’en a plus que 15€. Cela veut dire qu’il a converti 5€ d’inventaire en liquidités.
Comptes clients et comptes à payer
Cependant, les clients d’Arthur lui doivent aussi 7€. Comme il a dû payer pour produire les hot-dogs qu’ils ont mangé et qu’il n’a pas encore reçu le cash de leur part, sa décision de faire des ventes à crédit lui a coûté 7€ de liquidités.
Mais n’oublions pas non plus qu’Arthur bénéficie aussi du crédit fait par l’épicier, qui l’a autorisé à acheter son pain à crédit pour 5€. Puisqu’Arthur a reçu le pain, mais n’a pas encore eu à payer cash, ses liquidités ont augmenté de 5€.
Résumé des flux de trésorerie
Récapitulons tout et reconstruisons les profits en cash (appelés flux de trésorerie d’exploitation):
- Bénéfices nets = 19€
- +1€ de dépréciation
- +10€ d’inventaire (les hot-dogs vendus)
- -5€ d’inventaire (le pain racheté)
- -7€ de comptes clients (l’argent dû à Arthur)
- +5€ de comptes à payer (l’argent que Arthur doit à l’épicier)
- = 23€ de flux de trésorerie d’exploitation.
En fait, les 19€ de bénéfices diffèrent des 23€ de flux de trésorerie à cause des choix qu’Arthur a fait pour faire tourner son business. Si Arthur n’avait laissé personne acheter à crédit (et avait réalisé le même volume de ventes), ses flux de trésorerie d’exploitation seraient de 30€ (23€ + 7€). Au contraire, si l’épicier avait forcé Arthur à payer comptant, ses flux de trésorerie auraient été réduits à 18€ (23€ moins 5€). Quoi qu’il arrive, les bénéfices nets auraient été maintenus à 19€.
Comme tu peux le voir, le compte de résultat et le tableau des flux de trésorerie peuvent raconter des histoires très différentes, car elles utilisent des ensembles de règles différentes. Si tu regardes seulement le compte de résultat sans vérifier combien le business génère de cash, tu risques de manquer une grosse partie de l’histoire.
La différence entre les bénéfices comptables et la génération de cash est la clé pour comprendre quasiment tout ce qui est lié au fonctionnement d’une compagnie. C’est aussi la clé pour différencier un très bon business d’un business médiocre. Comme je le dis souvent, tu ne peux pas réinvestir les bénéfices comptables – tu peux seulement réinvestir le cash!
Conclusion
- Nous avons vu qu’un business est un système qui crée et vend de la valeur à un prix que les clients sont prêts à payer, tout en générant suffisamment de bénéfices pour que ses propriétaires souhaitent continuer l’activité.
- En tant qu’investisseur, tu veux donc comprendre comment une compagnie organise ses ressources pour créer cette valeur et générer des bénéfices et du cash. La performance de ton business est fortement liée au cash qu’il va générer à l’avenir, c’est pour cela qu’il faut toujours suivre le cash.
- La comptabilité est le langage qui permet d’établir la carte qui explique comment l’entreprise gère ses ressources.
- Pour nous investisseurs, trois documents sont important:
- D’abord, il y a le bilan, qui établit ce que l’entreprise possède et ce qu’elle doit
- Le compte de résultat, où figurent les bénéfices comptables
- Enfin, le tableau des flux de trésorerie, qui permet de mesurer les liquidités qui sont réellement entrées et sorties de la compagnie.